Un souci sur votre toiture ? L’appel à un couvreur professionnel est vite réalisé, mais saurez-vous expliquer le problème rencontré avec précisions ? Saurez-vous exprimer vos attentes ? Versant, chéneau, faîtage… L’univers de la toiture est vaste et les termes bien précis. Alors, pour vous sentir à l’aise et dialoguer facilement avec votre couvreur, nous avons regroupé les principaux termes à connaître dans un petit lexique.
Vocabulaire de la charpente et de la couverture
Le faîtage : il s’agit de la ligne de rencontre haute des deux versants de votre toiture. Le faîtage doit assurer l’étanchéité et la solidité de la toiture.
Les chevrons : il s’agit de pièces de bois qui supportent les liteaux ou la volige.
Les lattes : ce sont de longues pièces de bois, plates et droites sur lesquelles viennent s’accrocher les tuiles.
Le closoir : le closoir est utilisé pour permettre l’étanchéité d’un faîtage ou d’un arêtier.
L’arêtier : terme très important, l’arêtier est l’ouvrage d’étanchéité entre deux versants qui forme un angle saillant.
Le liteau : c’est une pièce en bois qui accueille les matériaux de couverture. L’ensemble des liteaux est appelé le lattage ou encore le lattis.
La souche : c’est la base de maçonnerie. On parle par exemple de la souche d’une cheminée.
Les matériaux de couverture les plus utilisés
Les tuiles
C’est le type de revêtement le plus utilisé en France. La raison ? La tuile est solide et esthétique. Elle se décline sous de nombreuses formes et couleurs, pour s’adapter à toutes les architectures.
Le shingle
Le shingle est un matériau composé de fibre de verre recouverte de bitume. Très utilisé en Amérique du Nord, le shingle est esthétique, mais peu résistant. Il devra être renouvelé tous les 25 ans.
Le chaume
Naturel, le chaume est aujourd’hui très peu utilisé. Composé de paille de blé, de seigle, de bruyères, de genêts et de tiges de roseaux, le chaume requiert un certain entretien et ne convient pas à toutes les pentes de toit.
L’ardoise
Très utilisée, l’ardoise est très esthétique. Elle résiste efficacement à toutes les intempéries, mais sa pose nécessite un certain savoir-faire.
La toiture végétalisée
Cette innovation écologique consiste en l’installation de plantations sur les toits plats ou à très faible pente. Elle retient les eaux pluviales efficacement et fait son effet sur les toitures. Attention, la toiture végétale fait un certain poids et ne convient pas à toutes les habitations.
La lauze
Il s’agit d’un matériau de couverture traditionnel composé de pierres plates obtenues par clivage. Il est extrait des carrières ou des pierriers naturels.
Vocabulaire de la zinguerie
La gouttière : il s’agit d’un chéneau léger posé sur des crochets permettant l’écoulement des eaux de pluie.
Les chéneaux : il s’agit de l’ensemble des conduits permettant de collecter les eaux pluviales. Ils se tiennent à la base des toitures, des combles ou entre les versants. Ils sont conçus en terre cuite, en métal ou en pierre.
L’abergement : c’est l’ensemble des tôles façonnées, soudées et mises en œuvre par le couvreur. L’abergement fait la liaison étanche entre les matériaux de couverture. Il est indispensable pour éviter les infiltrations.
Le couloir de rive : cet élément permet l’écoulement et l’évacuation de l’eau au centre des deux pans de la toiture qui se rejoignent.
La rive : c’est l’extrémité du toit.
Les différents types d’ouverture
La fenêtre de toit
C’est l’ouverture la plus classique. La fenêtre de toit est une ouverture installée dans la pente de la toiture. Souvent munie d’un store extérieur, la fenêtre de toit est idéale pour aérer les pièces situées dans les combles.
La lucarne
Il s’agit d’une fenêtre composée de deux faces latérales et d’une couverture à deux ou trois pentes. Très appréciée elle aussi, elle se retrouve sur de nombreuses maisons traditionnelles.
Le chien-assis
Ne soyez pas étonné si votre couvreur vous demande de choisir entre une lucarne et un chien-assis pour votre toit. Tout comme la lucarne, le chien-assis dispose de deux faces latérales, mais sa couverture n’est constituée que d’un seul rampant en pente inverse du toit.
Le puits de lumière
Le puits de lumière est une ouverture qui laisse passer la lumière, mais qui ne s’ouvre pas. Elle ne convient donc pas si vous avez pour but de profiter de la clarté tout en aérant la pièce. Son unique objectif est d’éclairer les espaces les plus sombres.
Vous devez faire appel à un couvreur professionnel ? Bien entendu, vous devez prendre le temps de bien choisir votre artisan couvreur. Mais, en prime, ayez toujours ce petit lexique sous le coude. Il vous permettra de mieux cerner les explications de votre artisan, et de comprendre son devis.